Si l’histoire du rock a été déjà institutionnalisée dans les pays anglo-saxons, elle demeure un objet d’étude mineur à Madagascar. Toutefois, les travaux de valeur réalisés par les historiens étrangers à l’image de Didier Mauro (Rock in Madagascar, 2015), et des musicologues et journalistes malgaches tels que Randy Donny et Anjara Rasoanaivo (Le rock à Madagascar, 2015) permettent de remonter dans le temps afin de comprendre les évolutions historiques de ce courant musical au pays. S’ajoutent à cela les discussions menées avec les artistes (Vahombey) et le public ayant permis de recueillir des éclaircissements par rapport aux origines et à l’épopée du rock malgache. Pleins phares.
Kapilarock. C’était le bon vieux temps !
Kapilarock, c’était l’émission radio hype sur les ondes de la « One O Two » (RTA).
« Ho sora-dra » – Soradra : the metalhead way of life
Soradra, c’est noblement du « True Metal ». Ce groupe rétablit le trash metal dans sa forme la plus pure, c’est à dire le trash metal dans les années 80, celui exposé par le « Big Four » : Metallica, Anthrax, Megadeth et Slayer. Pour faire plus simple, je dirais que Soradra, c’est du lourd !
« May » – nO jOkE : bons vivants et hard-rockers pur-sangs !
Sur scène, dès les premiers accords, on voit que nO jOkE ne blague pas quand ils rock.
« Taniko » – Alina : patriotisme et metal symphonique
Alina signifiant « nuit » évoque l’inspiration nocturne générant les créations du groupe de metal symphonique malgache.
« Still Remember »- L.O.A.D : Living on a dream
L.O.A.D ou "Living on a Dream" s'inscrit à mi-chemin entre le trash-metal et le rock alternatif.
« Bitsika » – Ny Ambanilanitra : indie-folk malagasy
Constitué par le charismatique et sensuel chanteur Diarinaly et le « sound-manipulator » To Mikajy, le duo Ny Ambanilanitra s’inscrit dans le courant de l’indie-folk expérimental.
« Tsy misy ohatr’izany » – John Oabmar
John Oabmar s’inscrit dans le courant du rock alternatif. L’auteur-compositeur se revendiquant indé réside actuellement à Paris depuis laquelle il diffuse des balades n’étant pas sans faire écho dans l’univers de la pop et du rock à Madagascar. En 2012, son titre « Tsy misy ohatr’izany » occupe pendant trois semaines la première place du Dago Chart sur la Radio des Jeunes – Antananarivo.
Ne soyons pas des connards, respectons les ingés son !
A chaque show, les techniciens se plient en quatre pour assurer la qualité du concert. De l’accueil au réglage de notre son, en passant par l’installation de nos plateaux, ces bonhommes de l’ombre s’investissent à fond dans leur travail pour garantir une expérience acoustique et visuelle de qualité. Ne serait-ce donc pas une obligation, sinon un devoir, de leur témoigner du respect ? Sans conteste, oui !
6 conseils avant d’assister à un live underground de rock à Madagascar
Certes la passion est un élément essentiel, néanmoins la rock’n’roll attitude se travaille pour entrer en communion et en transe avec ses congénères rockers et metalheads durant les concerts. Voici quelques conseils de blogueurs au cœur de rocker pour se préparer à faire le plongeon dans les lives underground de rock à Madagascar, dans la limite des places disponibles, bien entendu.
« The Message » – Behind The Mask : le Metal de la East Coast de Madagascar
Cité par de nombreux médias anglophones et nationaux, BTM s'est vu décerné le titre de "Révélation de l'année 2016", par la rédaction de POP MUSE Madagascar.
« Apokalipsy » – Apost : l’hymne des hard-rockers malgaches
En 2001, "Apokalipsy" est devenue l'hymne de ralliement des hard -rockers malgache .
« Poetan’ny Lanitro » – Milakory
Textes poétiques, surréalisme, musique psychédélique et art de Madagascar, Milakory, c'est avant tout, mais pas que, une réaction artistique face au suicide de l'illustre poète Rabearivelo.